La loi Girardin Immobilier Social (IS) est un dispositif défiscalisant qui est monté sur des opérations en outremer. Celui-ci est nettement moins risqué que le Girardin industriel, certes. Cependant, il est toujours prudent de déterminer à quels types de risques l’investisseur s’expose en optant pour ce puissant outil de réduction fiscale, cela sachant par ailleurs, que la durée d’engagement est de 6 ans ferme. Notons aussi que ce sont les contribuables assujettis à l’impôt sur les sociétés qui sont éligibles à ce dispositif.
Pour mieux comprendre l’origine de ces risques, rappelons avant tout que le dispositif repose sur l’exploitation d’un bien immobilier neuf, à usage de logement social. Celui-ci est destiné aux ménages à faibles ressources et par conséquent, les loyers sont soumis à un plafonnement. Les risques sont d’ordre locatif : possible insolvabilité des locataires et loyers peu élevés, ce qui pourrait émousser le rendement de l’investissement.
Cependant, ces risques sont faibles puisque la demande locative est élevée. En effet, les DROM COM se reconnaissent à leur carence en logements sociaux neufs, d’où un taux d’occupation de presque 100% à longueur d’année et une faible vacance locative. Quant à la gestion des baux, elle est prise en main par un bailleur social agréé et expérimenté, et qui est en connaissance du marché de l’immobilier dans son ensemble. Pour en savoir plus sur le montage Girardin IS, vous pouvez faire appel à un spécialiste Girardin depuis 1994 : Profina.
À la différence d’un montage Girardin industriel qui requiert la création d’une SNC (société en nom collectif), celui du dispositif IS repose plutôt sur une SAS (société par actions simplifiée) et dont les risques encourus par les associés sont moindres. Rappelons en effet que les associés d’une SNC sont solidairement et indéfiniment responsables des dettes de la société ; ce qui n’est pas le cas avec la SAS.