L'essor des investissements responsables et durables transforme le paysage financier mondial et s'étend jusqu’aux placements tels que l’assurance-vie. Si cette dernière est connue comme étant un véhicule d'épargne et de protection, elle se positionne aujourd'hui en tant qu’outil stratégique pour financer des projets liés à l'industrie verte.
L'introduction de lois visant à favoriser le développement de l'industrie verte ouvre de nouvelles perspectives pour les épargnants, notamment dans le domaine du private equity. Comment ces deux secteurs se croisent-ils et quels avantages peuvent en tirer les souscripteurs d'assurances-vie ?
L’industrie verte et les lois environnementales : un terrain fertile pour les investissements
L’industrie verte regroupe toutes les activités économiques visant à préserver l'environnement et à lutter contre le changement climatique. Il s’agit des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, de la gestion durable des ressources naturelles et des technologies propres. Face aux défis climatiques mondiaux, de nombreux gouvernements ont mis en place des lois incitant les entreprises et les investisseurs à se tourner vers des projets durables.
Ces initiatives sont amplifiées par des dispositifs fiscaux et réglementaires qui encouragent les investissements dans l’industrie verte. Par exemple, en France, les autorités fiscales encouragent les investissements dans les entreprises et les projets à démarche responsable via des réductions d’impôts ou des avantages fiscaux pour les entreprises écologiques.
Le private equity : une forme d’investissement dans le non coté
Le capital-investissement est une ouverture au financement des entreprises non cotées en bourse dans le but de les accompagner dans leur développement. Dans le cadre de l’industrie verte, cette approche s’avère pertinente, car elle représente une porte ouverte aux possibilités d'investir directement dans des startups et des entreprises innovantes à impact environnemental positif.
Les épargnants peuvent ainsi financer des entreprises spécialisées dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la production durable ou encore dans les secteurs susmentionnés. Par ailleurs, grâce au financement des projets dès leur mise en route ou au cours de leur croissance, les épargnants détiennent un rôle significatif dans l'orientation de l'entreprise et de ses pratiques environnementales.
L’assurance-vie comme canal d’investissement dans le private equity vert
Une des évolutions récentes du marché de l’assurance-vie : l'intégration de fonds d’investissement spécialisés dans le non coté labellisé ISR (investissement socialement responsable). En effet, de plus en plus de contrats proposent des unités de compte dédiées à des projets répondant aux critères ESG, incluant des fonds spécialisés dans l’industrie verte.
Ce qui génère un impact positif, en sachant que les investisseurs ont l’opportunité de soutenir des projets à forte valeur ajoutée environnementale, tout en obtenant des rendements compétitifs. Plus de détails sur euodia. fr.
De plus, selon les législations en vigueur, les contrats d'assurance-vie bénéficient d'un cadre fiscal favorable, particulièrement après 8 ans de détention, avec des exonérations fiscales sur les gains réalisés. Or, la durée de conservation de ces fonds de capital-investissement s’étend en moyenne sur 10 ans. Ce qui signifie qu’en investissant dans des projets verts via le private equity, les épargnants ont ainsi l’opportunité de conjuguer performance financière et engagement écologique.
Rappel sur les rendements potentiels et la diversification
Autre principal avantage du capital-investissement : son potentiel de rendement supérieur à celui des placements plus traditionnels. Cependant, ces performances peuvent être aléatoires et prendre du temps à se matérialiser. L'objectif est de réaliser une plus-value lors de la revente des parts après avoir été intégrées dans le portefeuille pendant plusieurs années.
Par ailleurs, le capital-investissement représente une alternative aux actions cotées et aux obligations, permettant de diversifier son portefeuille et de réduire les risques.
